En 1896, Proust publie officiellement son premier cahier de poèmes sous le titre de « Les Plaisirs et les Jours ». On peut dire qu’il s’agit d’un premier essai pour le grand écrivain. Cet ouvrage, ouvert en grand public, constitue pour lui une œuvre de jeunesse.
Contextes de l’écriture
C’est à l’âge de 23 ans que le jeune Marcel Proust publie Les Plaisirs et les Jours, son premier essai poétique. C’est une épreuve personnelle un an après l’obtention de son diplôme de licence en lettre à Sorbonne. Le mouvement correspond presque près au style de la fin du 19ème siècle européen et tendant fortement vers le décadisme français. Le caractère mondain et les ambitions aristocrates sont très mis en relief à travers chaque vers des parties. C’était bien normal, vue la fréquentation des salons de la noblesse, les Poèmes en Proust reflètent la mondanité et le snobisme. L’illustration du livre a été réalisée par Madeleine Lemaire.
Les grands traits de cet ouvrage poétique
Tout d’abord, la préface a été rédigée par son ainé contemporain Anatole France Thibault. Le livre comprend ensuite onze parties. On remarque un quasi absence des rimes, les poésies sont en prose. L’Avant-propos, en première partie, a été dédié à son feu ami Heath. Dix autres titres originaux constituent l’ensemble de cette œuvre. Il existe des ouvrages séparés sur ces différentes parties du grand cahier Le Plaisirs et les jours. On peut retrouver distinctement les titres uniques comme : « Violante ou la Mondanité », « Mélancolie villégiature de Mme de Breyves », « La confession d’une jeune fille », « La Fin de la jalousie » ainsi que d’autres parties de l’ouvrage.
Les impressions à l’égard de l’ouvrage
Cette première œuvre ne ferait pas grand succès. Le livre Les Plaisirs et les Jours ne recevrait l’appréciation attendue de la part des lecteurs. L’ouvrage va même rester, pour ce temps, inaperçu et presque même méconnu. Jusque là, le jeune écrivain demeurera un riche amateur et la première expérience n’a pas été réussie. Cette œuvre s’était même heurtée à la rigoureuse critique de Jean Lorrain. Cette réaction n’a pas été une surprise de la part de ce dernier, mais Marcel, n’ayant pas admis ces jugements, va à la dérive, et menace cet écrivain. Toutefois si les premiers poèmes en Proust n’a pas triomphé, il s’agit d’une issue pour la rédaction du légendaire A la recherche du temps perdu.